32e séminaire
Séminaire mensuel MOVIDA
1ère communication
« Place du papier et de la virtualité dans le processus d’insertion urbaine des migrants de la Tapoa à Ouagadougou »
par Mathieu Lompo, doctorant à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou
2ème communication
« Flux d’une migration contemporaine: la présence mouride au Brésil »
par Marluce Santana, doctorante à l’Université Fédérale de Bahia au Brésil
Résumés des communications
« Place du papier et de la virtualité dans le processus d’insertion urbaine des migrants de la Tapoa à Ouagadougou (Burkina Faso) »
Cette communication propose une analyse socio-anthropologique de la mobilisation du papier et de la virtualité par les migrants de la Tapoa au cours de leur insertion socioprofessionnelle dans la ville de Ouagadougou. À travers une approche centrée sur la pluralité théorique, cette étude met en évidence les éléments factuels d’une insertion urbaine des migrants basée sur le physique (le papier) et le virtuel. Il ressort de cela, d’une part, que le papier constitue à la fois un préalable, une preuve et fait l’objet de compris et de mésentente pour l’accès à l’emploi, la formation professionnelle, l’acquisition de l’aide et de la propriété foncière urbaine et périurbaine. C’est également un support ou un outil qui accompagne la dynamique et la stratégie identitaires d’insertion urbaine des migrants. D’autre part, l’espace virtuel constitue ce nouveau canal par lequel ces migrants (ré)créent des espaces de sociabilité numériques et « connectés » pour l’accomplissement des actions de solidarité et de développement communautaire local. De par l’usage des réseaux sociaux numériques, ces migrants parviennent à lever nombre de barrières physiques, dans une conjoncture nationale d’insécurité, en empruntant les routes virtuelles pour se retrouver avec les parents du village.
« Flux d’une migration contemporaine: la présence mouride au Brésil »
Le Sénégal figure parmi les principales nationalités ayant obtenu une autorisation de résidence au Brésil entre 2011 et 2018. La population sénégalaise vivant dans le pays est majoritairement masculine et constitue un flux migratoire de travail. Le Sénégal est un pays à majorité musulmane, où prédominent les confréries soufies telles que mouride, tidjane, quadiriya et layenne. Nous comprenons que la religion migre à la suite de déplacements et qu’elle est recréée dans de nouveaux contextes. Nous avons constaté qu’au Brésil, il existe une grande communauté de mourides, avec la création de dahiras dans les cinq régions du pays. Je propose une discussion sur la présence de la confrérie mouride au Brésil, en considérant l’histoire des flux migratoires, la fondation des premiers dahiras, l’occupation du territoire et le réseau établi à l’échelle nationale.
Lien Zoom
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Lien Zoom :https://univ-amu-fr.zoom.us/j/84516052765?pwd=XooDaKQ6dT6BtUMCEGMRRDROLUrWVX.1
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ID de réunion: 845 1605 2765
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Code secret: 230936
Coordination
- Delphine Perrin : delphine.perrin@ird.fr
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
La rédaction (28 novembre 2024). 32e séminaire. MOVIDA. Consulté le 13 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12s83
