Retour sur l’atelier
Retour sur l’atelier journalistes, chercheur·euses et acteur·trices associatifs : « Informer sur les migrations et déconstruire les préjugés », à Rabat
Du 20 au 22 mai 2024, s’est tenu à Rabat un atelier journalistes, chercheur·euses et acteur·trices associatifs intitulé “Informer sur les migrations et déconstruire les préjugés”. Cet événement a rassemblé des acteur·trices du Maroc, du Niger, de la France et du Sénégal. Organisé par le Laboratoire Mixte International de recherche MOVIDA (Mobilités, Voyages, Innovations et Dynamiques dans les Afriques méditerranéenne et subsaharienne) et le Center for Global Studies de l’Université Internationale de Rabat, en partenariat avec le Réseau Marocain des Journalistes des Migrations (RMJM) et le Collectif des communautés Subsahariennes au Maroc (CCSM), l’atelier avait pour objectif de favoriser une meilleure compréhension des migrations et de déconstruire les nombreux préjugés qui y sont associés.
Jour 1 : Conférence inaugurale et ateliers d’échange
L’atelier a débuté par une conférence inaugurale à l’Université Internationale de Rabat, avec les interventions d’Harouna Mounkaila, Driss El Yazami, Mekouar Hafsa, Mehdi Alioua, Mélodie Beaujeu et Dounia Mseffer. Les communications ont porté sur les enjeux du traitement médiatique de la migration en Afrique de l’Ouest, la “crise migratoire” de 2015, les défis de couvrir les migrations et les réfugiés ainsi que les défis de la collaboration entre journalistes et universitaires sur le terrain des migrations.
La journée s’est poursuivie avec des ateliers d’échange animés par Jean-Philippe Argento, Salaheddine Lemaizi et Eric Nahon, discutant des précautions et collaborations entre journalistes, chercheur·euses et acteur·trices associatifs, des enjeux liés à l’intelligence artificielle ainsi que du lien entre narration visuelle et impact émotionnel.
Jour 2 : Terrains partagés et travaux en sous-groupes
La deuxième journée a été consacrée à des terrains partagés, permettant aux participant·es de confronter leurs expériences et méthodes sur le terrain. Les terrains partagés ont été effectués sur quatre thématiques différentes : asile, mobilité spatiale, logement et éducation, entrepreneuriat et restauration. Après un déjeuner, les travaux et discussions en sous-groupes se sont déroulés à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et au GADEM. Ces sessions ont favorisé un partage d’informations et un échange sur les approches envisagées pour traiter les thématiques migratoires dans le contexte marocain.
Jour 3 : Retour sur les terrains partagés et perspectives
La dernière journée de l’atelier a permis la continuation des terrains partagés ainsi qu’un retour sur ceux-ci et une réflexion sur les données collectées. Les discussions se sont poursuivies l’après-midi, où les participant·es ont échangé sur les perspectives et les “produits” de l’atelier, avant de clôturer l’événement.
Conclusion
Cet atelier a offert un espace de collaboration et d’échange entre différent·es acteur·trices impliqué·es dans les migrations. En déconstruisant les préjugés et en améliorant la production d’information sur les mobilités, l’événement a contribué à une meilleure compréhension des phénomènes migratoires en Afrique et ailleurs et la perspective de favoriser les collaborations entre différent·es acteur·trices.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
La rédaction (3 juin 2024). Retour sur l’atelier. MOVIDA. Consulté le 13 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11ri5